- d’un contrat de travail ou d’une promesse d’embauche ;
- d’un engagement de l’employeur de s’acquitter d’une taxe à l’Ofii ;
- d’une ancienneté de travail de 8 mois, consécutifs ou non, sur les 24 derniers mois ou de 30 mois, consécutifs ou non, sur les 5 dernières années ;
- d’une ancienneté de séjour significative, qui ne pourra qu’exceptionnellement être inférieure à cinq années de présence effective en France
Par une circulaire du 28 novembre 2012, le ministre de l’intérieur Manuel Valls est venu rappeler et clarifier la procédure d’admission exceptionnelle au séjour des étrangers en situation irrégulière sur le territoire français. Ainsi, la présente circulaire vient poser pour les services préfectoraux certaines conditions s’agissant de la délivrance d’un titre de séjour portant soit la mention « vie privée et familiale« , soit « salariée » soit encore « travailleur temporaire« . Ce texte s’inscrit, selon ses termes propres, dans un idéal d’examen « approfondi, objectif et individualisé » des demandes d’admission au séjour afin que chaque décision administrative, d’acceptation comme de refus, soit le mieux adapté possible aux situations présentées devant les préfectures, notamment concernant les étrangers sans papiers. S’agissant de la régularisation par le travail, la circulaire pose des critères a priori plus favorables que ceux dont dispose le CESEDA et la jurisprudence administrative, en permettant au personnel de l’administration d’apprécier les demandes dès lors que l’étranger justifie :